dimanche 2 avril 2023

Depuis mes problèmes d'ESV (Extrasystoles Ventriculaire), j'ai décidé de suivre mes battements cardiaques en temps réel. Et même si depuis quelques mois tout semble revenu à la normal d'un point de vue cardiaque, j'ai la volonté de continuer à faire du sport. Cette nouvelle montre sera donc ma compagne idéale pour cela.

Je me suis arrêté sur le modèle FORERUNNER 255s sortie en 2021 des usines GARMIN. 

Il s'agit d'une montre de sport haut de gamme conçue pour les coureurs et les athlètes souhaitant suivre leurs performances en temps réel. Cette montre intelligente est équipée de fonctionnalités avancées pour aider les utilisateurs à atteindre leurs objectifs de fitness.

Par sa taille (42mm), elle est une montre légère et élégante avec un écran couleur de 1,2 pouces. L'écran est facile à lire même en plein soleil et dispose d'une résolution de 240 x 240 pixels. La montre est disponible en noir ou en blanc avec des bracelets interchangeables en silicone.

La montre est équipée de la technologie de suivi GPS et GLONASS pour fournir une localisation précise lors des activités sportives. Elle dispose également d'un accéléromètre pour suivre les mouvements du corps. La montre est résistante à l'eau jusqu'à 5 ATM, ce qui signifie qu'elle peut être portée sous la douche ou dans la piscine.

La Garmin Forerunner 255S est dotée de fonctionnalités avancées pour aider les coureurs à améliorer leur performance et à atteindre leurs objectifs. La montre peut suivre la distance parcourue, le temps écoulé, le rythme, les calories brûlées et la fréquence cardiaque.

Elle dispose également de fonctionnalités de coaching personnalisé pour aider les coureurs à atteindre leurs objectifs. La fonction de coaching vous permet de définir des objectifs de course et de recevoir des conseils personnalisés en temps réel pour vous aider à atteindre ces objectifs. Elle peut également, et j'avoue que c'est très utile, fournir des suggestions de temps de récupération après les courses.

La Garmin Forerunner 255S est équipée de la technologie Garmin Connect, qui permet aux utilisateurs de synchroniser la montre avec leur smartphone pour suivre leurs performances et partager leurs progrès avec d'autres utilisateurs. La montre est également compatible avec les applications de fitness populaires telles que Strava, MyFitnessPal et Endomondo.

La 255S est une montre de sport avancée pour les coureurs et les athlètes souhaitant suivre leurs performances en temps réel. Avec des fonctionnalités avancées de suivi de la condition physique, de coaching personnalisé et de synchronisation avec les smartphones, la montre est un excellent choix pour les coureurs de tous niveaux. Avec un design élégant et une résistance à l'eau, la montre est également idéale pour une utilisation quotidienne car elle n'a besoin d'être rechargée que tous les sept jours environ.

Le prix est d'environ 290 euros à la date de publication.

Depuis la sortie de cet article, le modèle 265s est sorti avec un écran AMOLED. Je vous laisse chercher sur l'internet. Il faut compter environ 150 euros de plus.

jeudi 19 janvier 2023

Mon premier couteau forgé : Le MAGUMA EVO SHADOW par La Forge du Mammouth


Crédit photo pour cet article : LA FORGE DU MAMMOUTH



Voici un petit plaisir tout récent, l'achat de mon premier couteau pliant forgé à la main, unique et que je me suis procuré auprès d'un vrai forgeron de nos régions. 

Le Maguma Evo Shadow, qui tire son nom du magma (en japonais) est un couteau pliant fabriqué par le forgeron français de La forge du Mammouth, basé en Charente-Maritime. Il est en acier L2*, pèse 178 grammes et mesure 19,5 cm de long avec une lame épaisse de 4 mm à sa base et un tranchant de 7,8 cm. La combinaison de l'acier L2* de haute qualité et de la finition Shadow Stonewash* en font un couteau solide et durable qui devrait durer longtemps. 

J'aime beaucoup son look assez root avec un manche en ébène sculpté du plus bel effet.

Avoir une collection de couteaux forgés à la main est un hobby passionnant qui attire de plus en plus de personnes. Ces couteaux sont fabriqués par des artisans expérimentés qui mettent leur savoir-faire et leur passion dans chaque pièce.

Les couteaux sont ainsi uniques en raison de leur processus de fabrication. Contrairement aux couteaux fabriqués en série, les forgés à la main est créé individuellement en utilisant des techniques traditionnelles de forgeage. Cela signifie que chaque couteau a sa propre histoire et sa propre personnalité qui en fait un objet très spécial pour les collectionneurs.

Les couteaux forgés main sont également très appréciés pour leur qualité. Les artisans utilisent des matériaux de qualité supérieure, tels que l'acier inoxydable, le damas et le carbone, pour créer des couteaux qui sont non seulement esthétiquement agréables, mais également très fonctionnels. Ceux-ci sont très coupants et durables, ce qui en fait un outil indispensable pour les chasseurs, les pêcheurs, les randonneurs et les fans de la survie (Buchcrafters, Survivalistes, etc.).

Une collection de couteaux forgés à la main est également une façon de soutenir les artisans locaux et de préserver les techniques traditionnelles de forgeage. En achetant des couteaux forgés, vous 

En résumé, je pense que faire la collection de couteaux forgés à la main est un hobby passionnant qui permet de posséder des objets uniques et de qualité supérieure, de soutenir les artisans locaux et de préserver les techniques traditionnelles de forgeage. 

Si vous êtes passionné par les couteaux et les objets artisanaux, c'est un hobby à absolument considérer afin de maintenir cet art vivant et le transmettre aux générations futures.

Si vous êtes à la recherche d'un couteau pliant de qualité supérieure, le Maguma Evo Shadow pourrait être le choix idéal pour vous.

Vous pouvez contacter le forgeron directement sur son site :
https://www.laforgedumammouth.com/

ou sur l'un de ses réseaux sociaux :

https://www.facebook.com/LaForgeDuMammouth
https://www.instagram.com/la_forge_du_mammouth/


 


Crédit photo pour cet article : LA FORGE DU MAMMOUTH

(*) La finition "Shadow Stonewash" est une finition de surface appliquée sur des objets en métal, en particulier des couteaux et des pistolets. Elle consiste en une réaction chimique qui donne à l'objet un aspect usé et vintage. La finition "Shadow Stonewash" combine donc ce traitement avec une teinture de couleur sombre, généralement du gris ou du noir, ce qui donne à l'objet un aspect usé et usé avec des ombres et des reflets sombres.

(*) L'acier L2 est un acier au carbone de haute qualité utilisé dans la fabrication de couteaux et d'outils coupants. Il est fabriqué en fusionnant de l'acier au carbone avec du chrome et du molybdène, ce qui lui confère une excellente résistance à la corrosion et une durée de vie plus longue que l'acier au carbone seul. L'acier L2 est également très dur et peut maintenir un tranchant de haute qualité pendant de longues périodes de temps, ce qui le rend idéal pour les couteaux de poche, les couteaux de cuisine et les outils de coupe en général. En résumé, les qualités de l'acier L2 en font un choix excellent pour la fabrication de couteaux et d'outils coupants de qualité supérieure qui ont besoin de durabilité et de résistance à la corrosion.

Données fournisseur pour l'acier L2 :

Carbone 0.8 %
Chrome 0.5 %
Manganèse 0.4 %
Silicium 0.25 %
Vanadium 0.2 %

samedi 16 octobre 2021

Mon nom tibétain m'a été donné par Sa Sainteté le Dalaï Lama




Aujourd'hui, 16 octobre 2021, j'ai reçu mon prénom bouddhiste tibétain au travers d'une cérémonie officielle dite des « trois refuges » animée par Sa Sainteté le Dalaï Lama. C'est assez rare pour un européen et je suis très fier et honoré d'avoir eu cette chance le jour pile de mon anniversaire. C'est un peu comme une naissance nouvelle.

Mon nom tibétain est TENZIN DHAMCHOE

Il porte évidemment une signification, comme tous les noms issus du bouddhisme, et il est composé de deux mots :

TENZIN : Celui qui garde et enseigne les préceptes de Bouddha (le Dharma)
DHAMCHOE : La doctrine d'Excellence (Bouddhisme)

Recevoir un nom tibétain de la part de Sa Sainteté le Dalaï Lama est considéré comme un grand honneur et une bénédiction par les Tibétains et les adeptes du bouddhisme tibétain. Le Dalaï Lama est considéré comme une incarnation de l'éveil et est vénéré comme un guide spirituel pour de nombreux Tibétains.

C'est un processus complexe qui implique généralement une série de consultations et de délibérations avec des érudits et des lamas qualifiés. Le nom donné reflète généralement la spiritualité et les aspirations de la personne, ainsi que les enseignements particuliers qu'elle a reçus de Sa Sainteté.

Pour les Tibétains, un nom tibétain donné par le Dalaï Lama est considéré comme un lien spirituel direct avec lui et peut être utilisé dans les pratiques religieuses et les prières. Il peut également être utilisé comme nom de scène pour les artistes et les personnalités publiques Tibétaines.

Avoir un nom tibétain donné par le Dalaï Lama est considéré comme une occasion unique et précieuse de se connecter à la spiritualité tibétaine et à la tradition bouddhiste. C'est un honneur pour la personne qui le reçoit et est considéré comme un symbole de la bénédiction et de la guidance de Sa Sainteté.

vendredi 29 novembre 2019

BIOGRAPHIE DE MARCEL COEFFIC

Les feuillets scannés ci-dessous ont été écrits le 4 mars 2001.
Il s'agit de l'autobiographie d'un homme, militaire, décédé dix ans après son écriture, qui a été une sorte d'inspirateur de ma vie, et que j'ai pu considérer avec joie comme une sorte de grand-père.
Il répondait ce jour-là à la demande de biographie de l'I.H.S. (Institut d'Histoire Sociale) sur les faits marquants de son existence. J'ai le plaisir de le mettre en ligne aujourd'hui.
Il a été un enfant, un homme, un mari, un combattant, un retraité et finalement c'est pour lui rendre un modeste hommage que je partage sa biographie – qui est déjà publiquement consultable sur l'IHS – afin de conserver la mémoire de faits qui datent d'un autre siècle. Le texte est livré tel qu'il a été écrit sur une ancienne machine à écrire mécanique. L'homme n'avait pas d'ordinateur. 
En 2001, il avait déjà 80 ans.

mardi 16 avril 2019

Notre-Dame de Paris. Vues 2018


La cathédrale Notre-Dame de Paris, communément appelée Notre-Dame, est la cathédrale de l'archidiocèse de Paris, située sur l'île de la Cité. 
Sa construction s'étend sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu du xive siècle. La cathédrale bénéficie de 1844 à 1864 d'une importante restauration, parfois controversée, sous la direction de l’architecte Viollet-le-Duc, qui y incorpore des éléments et des motifs inédits. Pour ces raisons, le style n’est pas d'une uniformité totale : la cathédrale possède ainsi des caractères du gothique primitif et du gothique rayonnant. Les deux rosaces, qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europe.
Pendant de nombreux siècles, la cathédrale est l'une des plus grandes d'Occident et est l'un des monuments les plus emblématiques de Paris. Elle a inspiré de nombreuses œuvres, notamment le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris. Au début du xxie siècle, la cathédrale est visitée chaque année par quelque 13 à 14 millions de personnesb. L’édifice, aussi basilique mineure, est ainsi le monument le plus visité de Paris et d’Europe. 
En 2013, le 850e anniversaire de sa construction est célébré.
Le , un violent incendie détruit la quasi totalité de la toiture de la nef, du chœur et du transept, ainsi que la flèche de la cathédrale.
(Cf. Wikipédia)

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

Notre-Dame de Paris vers 2018

vendredi 15 février 2019

Roman - Arthur Rimbaud (behind the scene) - Partie 1/7


Après son journal sur les affres de la Guerre de 1870, nous retrouvons le jeune Arthur Rimbaud, quelques jours plus tard, rejoignant ses amis le long de la promenade.

L'ambiance est festive, il y a de la musique, des rires, des cœurs qui s'accélèrent et palpitent aux croisements de regards faussement fuyants.

L'adolescence de la fin du XIXe siècle est-elle si différente de la nôtre lorsque filles et garçons s'inondent d’œillades les soirs d'été sous le doux parfum enivrant des tilleuls verts ?

mercredi 13 février 2019

Roman - Arthur Rimbaud (behind the scene) - Partie 2/7

Chapitre introductif


Septembre 1870, sur la promenade.

Quelques jours après l'écriture du Dormeur du val, je me décidai à peaufiner la série de poèmes que je m'étais imposé d'écrire pour Paul*, mon ami éditeur, qui envisageait de les publier dans un recueil. Ma mère, la Mother, comme nous l'appelions encore avec mon jeune frère Frédéric, n'était évidemment pas au courant de ce projet. D'ailleurs, l'intéresserait-il, elle, la femme de la terre, du labeur, des corvées, mais sans doute aussi de la raison. Pouvait-elle ou aurait-elle l'envie de comprendre quoi que ce soit à mon travail de jeune auteur ?

Hier au soir, mon carnet d'écriture toujours placé dans la poche de mon paletot, je partis rejoindre mes amis du lycée, sur la promenade.

Étant le plus jeune de ma classe – comme ce fut souvent le cas depuis la sixième à Rossat dont on m'avait soustrait pour me placer en quatrième au collège municipal – je n'avais pas accès au Grand Café de la place Ducale, ni à celui de la place de la gare, à moins d'être accompagné par un grand. Quelle déception de ne pas pouvoir accélérer le temps pour avoir dix-sept ans comme mes amis. Moi qui n'en avais même pas encore seize.

C'était donc dans le jardin face à la gare, l'endroit que nous appelions communément La promenade, sous les innombrables et majestueux arbres, que nous nous rencontrions alors tous pour discuter, bavarder ; de tout, de rien, des cours, des devoirs, des événements politiques, et bien entendu, des filles.

— Hé ! Arthur... Viens... On est là ! entendis-je crier au loin, alors que je venais de contourner l'estrade municipale sur laquelle s'installaient l'orchestre et l'orphéon.


* Paul Demeny (1844-1918) - Les Carnets de Douai



SUITE >>>

lundi 11 février 2019

Roman - Arthur Rimbaud (behind the scene) - Partie 3/7

Roman - Chapitre deux

Ernest* fut le premier à venir vers moi en se levant de son siège de fortune – le nez de la marche la plus basse – pour me serrer la main avant de me tomber dans les bras dans une accolade fraternelle. Il était mon ami, celui sur lequel je pourrais toujours compter, mais nous ne le savions pas encore.

Cette marque d'amitié aurait pu faire parler, mais les convenances pour les garçons un peu rebelles que nous étions, en marge des bienséances protocolaires de la petite bourgeoisie de Charleville, étaient bien ce qui nous importunaient le moins. Sur les autres marches d'accès à l'estrade municipale, – le kiosque à musique à cette époque n'était pas encore construit – il y avait Nicolas, Théo et Alphonse. Tous un peu plus âgés que moi et venus me rejoindre sur la promenade pour discuter un peu avec le pauvre exclu que j'étais du grand café de la place de la gare.

Mes amis reprirent leur conversation où elle s'était arrêtée. Je m'assis aux côtés d'Ernest et lui montrai mes derniers écrits. Son avis m'importait, tout autant que celui de notre nouveau professeur de rhétorique : Georges Izambard, qui me faisait l'effet d'un grand frère, d'un oncle, pour ne pas dire d'un père, et à qui également, je les avais lus.

C'est au début de l'été que j'avais entamé l'écriture d'un court texte, écrit quasiment au même endroit que celui où je me trouvais à cet instant. J'avais été inspiré par les fragrances qui flottaient dans l'air, par la beauté du renouveau, par le soleil, par la chaleur, et je m'empressais aujourd'hui de le partager avec mon ami. « Les tilleuls sentent bons dans les bons soirs de juin ! L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ; Le vent chargé de bruits, – la ville n'est pas loin, – A des parfums de vigne et des parfums de bière ... ».

— Ah, la bière, mon bon Arthur, intervint Ernest à la fin de mon récit, il va falloir que je t'y fasse goûter un de ces soirs ! Un vrai bijou celle de l'Univers, ajouta-t-il comme s'il était un spécialiste.

— C'est vrai ?! Pourvu que le temps passe plus vite que prévu, rajoutai-je. L'ami Pierrot** va encore faire le guet et me bouter hors de son champ de vue si j'y entre sans autorisation comme la dernière fois.

— C'est on ne peut plus évident, mais quelquefois, bien ivre, il se fait aveugle et il faut en profiter. Au fait, Arthur... Ce ne sont pas des tilleuls sur la promenade, ce sont des marronniers.

— Je le sais bien Erny, mais un marronnier, ça ne sent rien, ou pas grand-chose, ça fait juste éternuer quand il est en fleur, alors que le tilleul, ça me rappelle toutes les bourgeoises engourdies qui nous entourent et qui embaument les lieux du parfum de leurs infusions digestives au tilleul – ne les sens-tu pas ?.

— Tu n'es pas sérieux Arthur ?! dit-il en éclatant d'un rire tonitruant qui fit justement se retourner vers nous deux rombières infusées qui n'avaient pas la moindre idée de ce qui se passait.

Il m'avoua qu'il n'avait jamais pensé à imaginer ces femmes de la sorte, tels de gros arbres laids sentant la parfumerie des bas quartiers avec plus de pédanterie que celles des vraies classes supérieures. Se retournant vers les deux mégères, il monta le ton, toujours hilare de la scène et se mit à crier à leur encontre.

— Mesdames, veuillez nous excuser ! Ne vous inquiétez pas de notre sort ! Vous ne saviez pas qu'on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans ?!

Sa dernière répartie me fit sourire, et je trouvai l'idée inspirante. C'est vrai, après tout, y a-t-il un âge pour être sérieux, un âge pour devenir sérieux, j'entends ? Cette réflexion me plut et je la notai dans mon carnet, juste au-dessus du texte que j'avais lu à Ernest.

***

Le bistrot était là, sous nos yeux. Le patron, les bras croisés et posés sur son énorme panse, regardait dans notre direction depuis la terrasse. On ne voulait pas de moi dans cet établissement, alors avec l'esprit moqueur du jeune rebelle qui déplaisait tant à la Mother, presque vengeur face au Sieur Pierrot, je m'avançai jusqu'au bonhomme bouffi de tous ses excès en criant les premiers mots qui me vinrent à l'esprit.

On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. – Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! – On va sous les tilleuls verts de la promenade.

J'étais en joie, plus que dans une réelle colère, de lui avoir dit tout ce que j'avais sur le cœur, et j'avais trouvé, sans le vouloir, les premiers vers d'un poème nouveau. Je me hâtai de les noter en intégralité pour ne point qu'ils m'échappent. Puis, tournant mon visage encore enjoué vers mes amis, mon œil fut aussitôt attiré par le mouvement bref mais néanmoins délicat d'une robe bleue se relevant légèrement. Tissu de soie que je n'aurais pas pu remarquer si à l'instant même je m'étais trouvé dans le café.

La jeune fille posa son regard de poupée de porcelaine sur moi, me sourit et reprit son chemin.

*Ernest Delahaye, ami fidèle d'Arthur jusqu'à sa mort
**M. Pierrot, ancien propriétaire du Café de l'Univers, place de la gare, Charleville

mardi 16 octobre 2018

Renaissance de Roro (1939) (édition 2) // Photo basse qualité NB >> Photo couleur HD



Photo de Roro 1939


Photo originale en noir et blanc (1939) sans doute prise par Karel EGERMEIER.



























Ci-dessous (2018) : amélioration des traits du visage puis colorisation légère de l'ensemble de la photographie. Cliquez sur les photos pour voir les différences. 



Et maintenant, juste un petit agrandissement du visage :



Merci de commenter ou de m'écrire pour me donner des conseils qui pourraient être utiles pour la sublimation des photos NB.

Cet article vient à la suite d'un précédent daté de 2017 :
https://szatrowski.blogspot.com/2017/10/renaissance-de-roland-photo-originale.html

samedi 4 août 2018

Didier Haudepin - Photo de classe de quatrième

Photo de classe presque inédite de Didier Haudepin, alors élève de quatrième au lycée Henri IV (Paris), et jeune comédien notamment pour des rôles dans Moderato Cantabile (1960), Les pianos mécaniques (1965), ou encore Les amitiés particulières (1964).

Qui saura le reconnaîtra ?